Le Maroc s’apprête à enrichir sa scène culturelle avec un événement cinématographique majeur dans la province de Chtouka Aït Baha au sud d’Agadir où se tiendra la huitième édition du Festival du Cinéma des Jeunes pour le Court Métrage du 19 au 22 décembre prochain

Cette manifestation artistique majeure témoigne de l’engagement continu de la région dans la promotion de la culture cinématographique et le soutien aux jeunes talents créatifs dans le domaine du court métrage tant au niveau local que national

Le festival accueillera une large participation de jeunes réalisateurs amateurs et professionnels venus des quatre coins du Royaume pour présenter leurs créations cinématographiques et concourir pour les prestigieux prix du festival Dans le cadre de cette édition exceptionnelle un programme riche et varié a été conçu incluant des ateliers de formation en gestion de projets culturels et une matinée cinématographique dédiée aux enfants encadrée par des experts et professionnels du domaine

Un master class et des tables rondes seront également organisés abordant les enjeux du cinéma jeune et le rôle des courts métrages dans le développement du paysage culturel et créatif Le festival prévoit aussi des projections de films en compétition et hors compétition ainsi que des hommages à des personnalités éminentes des secteurs cinématographique culturel économique et associatif

Le jury de cette huitième édition présidé par l’actrice marocaine Siham Assif et composé des critiques cinématographiques Mohamed Bakrim et Azzeddine El Ouafi garantira une évaluation professionnelle et objective des œuvres en compétition

Parmi les personnalités honorées lors de cette édition figurent M Mohamed El Mrabt acteur économique influent Hasnaa El Mouddene entrepreneure primée internationalement dans le domaine culinaire et Larbi Boulid président de la commune d’Imi Mqorn Ces hommages reflètent la reconnaissance du festival envers les contributions significatives au développement local et culturel de la région

Cette manifestation culturelle d’envergure confirme une fois de plus le positionnement de Chtouka Aït Baha comme un pôle culturel dynamique et un incubateur de talents artistiques au Maroc

Dans le cadre du suivi sur le terrain des récents événements survenus à El Qliâa, relevant territorialement de la préfecture d’Inezgane-Aït Melloul, l’Inspecteur Général de la Gendarmerie Royale, le Général de Brigade Driss Amjrar, a effectué une visite d’inspection dans la région aujourd’hui mardi, où il a examiné de près la situation sécuritaire et tenu une série de réunions avec les responsables locaux de ce corps.

Cette visite fait suite aux affrontements survenus samedi dernier dans la ville entre des personnes d’origine africaine et des citoyens locaux, qui ont consisté en des blocages de route et des jets de pierres, suite à une agression présumée contre un ressortissant subsaharien, créant une situation de tension qui a nécessité une intervention rapide des forces de sécurité pour maîtriser la situation.Il est à noter qu’El Qliâa est l’une des plus grandes agglomérations au niveau national et connaît une dynamique économique et sociale accélérée nécessitant un accompagnement sécuritaire continu pour garantir le maintien de l’ordre et la préservation de la paix sociale.

La tournée de l’Inspecteur Général s’est étendue à plusieurs centres relevant de la province voisine de Chtouka-Aït Baha, visitant les communes de Oued Essafa, Aït Amira et Sidi Bibi, qui connaissent une présence importante de migrants subsahariens travaillant dans des unités agricoles et exerçant différents métiers dans plusieurs zones.

Les observateurs estiment que le choix du timing de cette visite et son caractère global reflètent une vision proactive dans le traitement du dossier sécuritaire dans la région, particulièrement face aux défis croissants liés aux questions migratoires et à la coexistence communautaire.

Ils considèrent que la visite de l’Inspecteur Général Amjarar témoigne d’une attention particulière du haut commandement de la Gendarmerie Royale pour la région et de sa volonté d’un traitement préventif de tout ce qui pourrait porter atteinte à la sécurité et à la stabilité.

Les députés du Parlement panafricain, basé en Afrique du Sud, ont manifesté un grand intérêt pour l’Initiative d’Accès à l’Atlantique lancée par le Roi Mohammed VI du Maroc en novembre dernier. Cette initiative stratégique vise à renforcer la coopération, la stabilité et le développement économique dans la région atlantique africaine.

Lors des débats tenus ces derniers jours, les parlementaires ont discuté de diverses mesures pour soutenir cette initiative. Parmi les propositions, on note la recommandation de créer un groupe de travail parlementaire dédié à l’Initiative Atlantique, l’organisation d’une visite de parlementaires à Rabat en novembre prochain, et la tenue d’un colloque sur l’initiative lors de la prochaine session du Parlement panafricain.

Hana Benkheir, membre de la Chambre des Conseillers du Maroc et du Parlement panafricain, a présenté les détails de l’Initiative Atlantique lors d’une réunion du Comité du Commerce, des Douanes et de l’Immigration. Elle a souligné que cette initiative offre une opportunité réelle pour tous les pays africains, avec un impact positif sur de nombreux secteurs et activités.

L’Initiative Atlantique devrait permettre de créer des chaînes de valeur et des systèmes industriels continentaux, renforçant ainsi la coopération africaine basée sur les principes de développement conjoint. Elle vise également à promouvoir le commerce entre les pays africains et le reste du monde, tout en améliorant l’efficacité logistique et commerciale.

Cette région atlantique africaine, qui comprend 23 pays, représente un poids économique et démographique significatif. Avec des ports majeurs comme Tanger Med, Dakhla (en construction), Lagos, Luanda et Le Cap, elle offre un potentiel considérable pour stimuler le commerce international et attirer les investissements.

L’intérêt manifesté par les députés panafricains témoigne de l’importance croissante de cette initiative royale pour le développement et l’intégration économique du continent africain. Il est prévu que le Parlement panafricain joue un rôle actif dans la promotion et le soutien de cette initiative marocaine, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour la coopération Sud-Sud et le développement économique de l’Afrique.